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Auto, habitation, santé : stop aux assurances trop chères !

Vous disposez de multiples assurances souscrites un jour mais jamais révisées depuis. Et peut-être payez-vous trop cher. Vous le saurez avec ce dossier.

Obligatoire dans certains cas, vivement conseillée dans d’autres, l’assurance représente une dépense de plus en plus lourde dans le budget des ménages. Pour utiliser une voiture, protéger son logement, couvrir ses frais de santé, un célibataire installé dans une grande ville dépense en moyenne plus de 1 000 euros par an minimum, une famille de quatre personnes plus de 2 300 euros, et un couple de retraités plus de 2 400 euros, d’après nos simulations. Mais ce budget colossal n’est pas immuable. A condition de faire jouer la concurrence, comme nous l’avons fait pour ce dossier.

Des écarts de prix d’un à trois

En étudiant l’offre d’une trentaine d’assureurs, compagnies, mutuelles, banques ou groupes de prévoyance, nous avons constaté des écarts impressionnants, allant parfois d’un à trois, dans les tarifs pratiqués pour un même profil d’assuré. Des écarts qui s’expliquent certes par le type de garanties proposées au sein d’un même contrat et le niveau d’indemnisation. Par les coûts de distribution, aussi. Mais la principale raison est ailleurs. «Pour un même profil, la couverture du risque est évaluée différemment par les assureurs, ce qui fait qu’un même contrat sera facturé au prix fort par une compagnie et à un prix bien moindre par une autre», explique Stanislas Di Vittorio, fondateur du site comparateur Assurland.com. De multiples facteurs entrent en effet en ligne de compte dans la détermination d’un tarif, liée notamment à l’assuré lui-même, au bien garanti, et à la zone de tarification. Mais aussi aux prévisions en matière de sinistres et au coût de la réassurance pour les assureurs. Bref, les variables sont telles que pas un assuré ne paie le même prix pour une garantie identique !

Le tarif le plus cher n’est pas forcément le reflet d’un bon contrat

En regardant les chiffres que nous publions, vous constaterez peut-être que vous payez beaucoup trop cher ! Mais le prix n’est pas tout. Que met-on en face ? Des garanties qu’il faut bien sûr apprendre à décrypter. Chacun le sait, le langage d’un contrat d’assurance fait fuir le quidam. C’est pourtant la clé d’entrée pour savoir si, oui ou non, vous en avez pour votre argent. Nos trois bancs d’essai font le tour du rapport qualité / prix des contrats, mettant l’accent sur les bons et… les moins bons. Ensuite, c’est à vous de jouer. La loi, dit l’article L.113-12 du Code des assurances, vous permet en effet de changer d’assureur. Pour résilier votre contrat, il suffit d’adresser une lettre recommandée avec avis de réception, en respectant un préavis d’au moins deux mois avant la date d’échéance. Depuis la loi Chatel, entrée en vigueur le 1er août 2005, votre assureur est même tenu de vous informer de cette possibilité entre trois mois et un mois avant le terme de ce préavis. Attention : le non-paiement de votre cotisation n’entraîne pas la résiliation automatique ! Vous pouvez aussi demander la résiliation du contrat hors échéance, dans le cas d’un divorce ou d’un départ en retraite. Ou encore si votre assureur vous impose une augmentation de tarif supérieure à la variation de l’indice sur lequel est indexée votre cotisation. Soyez vigilant.

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