Posséder un bien locatif en plus de votre résidence principale peut être un excellent investissement. Les données publiées en 2018 montrent que 47% des loyers appartenaient à des investisseurs individuels. En théorie, cela semble logique. Avec un bien locatif, quelqu’un d’autre paie votre prêt hypothécaire et, avec le temps, vos capitaux propres augmentent. Vous pouvez éventuellement posséder un bien physique qui génère également un revenu. Cependant, les investissements immobiliers locatifs ne sont pas toujours surs. Les investisseurs doivent en effet entrer sur le marché avec prudence, car il est facile de sous-estimer les coûts de réparation et d’entretien du bien locatif. Voici quelques conseils d’experts pour les investisseurs à la recherche de revenus locatifs.
Fixer des objectifs réalistes
Avant de se lancer dans l’investissement locatif, il est nécessaire de fixer des objectifs clairs et réalistes. Pour ce faire, il faut déterminer pourquoi vous souhaitez vous lancer sur le marché de la location et ce que vous voulez réaliser sur le plan financier. Si l’objectif est de vivre passivement du revenu locatif, il faut déterminer le montant du revenu dont vous aurez besoin. Il faut savoir que le taux d’imposition change lorsque le revenu devient passif et votre taux d’imposition peut atteindre zéro pour cent, car vous pouvez déduire l’amortissement de votre revenu imposable. Vous pouvez vous rapprocher d’une agence conseil en investissement locatif afin d’établir en amont ces objectifs.
Mettre de l’ordre dans ses finances
Connaître vos revenus et vos dépenses vous aidera à obtenir des prêts et, par la suite, à acheter davantage d’immeubles locatifs. N’oubliez pas d’inclure les taxes, les assurances, l’entretien, la gestion, les services publics et les réserves pour réparations majeures, comme un nouveau toit ou d’autres frais. Il est également nécessaire d’apprendre à se financer et de discuter avec les courtiers en hypothèques afin de trouver des programmes permettant d’acheter la propriété avec le moins d’argent possible.
Connaitre les taux d’inoccupation et les évaluations des propriétés du marché
Certaines zones sont classées de A à F et vendent et louent des maisons à des taux différents. Garder son taux d’inoccupation à 5% ou moins, permet de ne pas se retrouver avec un bien non loué pendant des mois. Les zones classées F ne sont pas recommandées à cause du taux élevé de criminalité. Les zones notées A affichent souvent des prix de vente plus élevés mais conduisent à des loyers plus élevés et à des locataires plus réguliers.
Rechercher des biens immobiliers à fort potentiel
Les propriétés le mieux implantées se trouvent à proximité des écoles, des points d’intérêt en pleine expansion ou à la mode, des transports locaux ou des centres commerciaux environnants. Dans propriétés situés à proximité des commodités quotidiennes sont en effet très appréciées et très recherchées.
Etre ouvert à toutes les opportunités
Considérez les petits biens au sein des marchés secondaires mais aussi la qualité de la construction de la maison et le prix de la location dans le quartier. Avant d’acheter, il faut vérifier si la maison est bien encadrée, qui seraient les locataires et ce qu’il pourrait ajouter à la propriété pour augmenter raisonnablement le loyer. Vous avez déjà des locataires. La question est de savoir si les locataires existants peuvent payer un peu plus pour un meilleur produit.
Ne soyez pas attiré par les faibles taux d’intérêt
Si une propriété a déjà 30 ans et que les coûts de rénovation sont les mêmes que le coût d’achat, ne l’achetez pas. Assurez-vous que votre maison ait suffisamment de valeur pour obtenir les rendements souhaités lorsque vous déciderez par vendre la propriété.
Rénover la cuisine et les salles de bain pour augmenter le loyer
Un granit de qualité dans la cuisine pourrait vous faire économiser des coûts de resurfaçage et générer un supplément de 50 à 90 euros par mois. Assurez-vous de connaître le coût des rénovations afin de savoir si vous proposez une offre juste.