Pendant quatre ans, Google a scanné de très nombreux livres, romans, essais et autres, de différentes langues. Un travail de Romains qui a abouti à la constitution d’une énorme base de données. Aujourd’hui, Google souhaite tirer parti ce long travail et fait évoluer Google Books avec une librairie numérique.
Une offre pléthorique
Aujourd’hui, le géant de Mountain View propose une sélection de trois millions de livres, à comparer au catalogue d’Amazon, l’ancien premier du marché avec 750 000 références. Une large part des livres présentés sont des ouvrages anciens ou des œuvres tombées dans le domaine public. Toutefois, il est aussi possible de commander les dernières nouveautés à la mode, dont entre autres les cent bestsellers selon le New York Times.
Un service prometteur, mais saura-t-il séduire ?
La librairie numérique Google apporte des plus certains. On s’y connecte grâce à son compte Google et les ouvrages choisis sont accessibles depuis tous les ordinateurs disposant d’Internet. Autre avantage : on a la possibilité d’enregistrer la dernière page visualisée, et ainsi obtenir le passage en cours lors de sa prochaine visite : il s’agit en fait d’un marque-page virtuel.
La technologie retenue par Google s’adapte à de nombreux supports. Les articles sont accessibles sur de nombreux e-readers (sauf celui d’Amazon), sur ordinateur et avec toutes les tablettes proposées à la vente.
Mais Google convaincra-t-il vraiment ? La lecture sur écran d’ordinateur ou une tablette rebute encore de nombreux lecteurs, et certains ne s’y feront sûrement jamais.
De la nécessité d’une bonne visibilité sur Internet
Maintenant, le nerf de la guerre requiert une bonne visibilité sur la Toile. Les principaux libraires ont intégré cela et proposent généralement, en complément de la distribution en magasin, un espace e-commerce.
Des agences accompagnent les sites Internet pour leur référencement naturel Google, leurs positions sur les moteurs de recherche et les différents leviers accessibles : web 2.0, Facebook…
