Le financement est une manoeuvre qui consiste à chercher et obtenir des ressources monétaires utiles à la concrétisation d’un projet. Les enjeux d’un financement varient en fonction des contractants. Ainsi pour les particuliers le financement permettra d’effectuer une acquisition ou une construction immobilière ou à différents projets privés d’investissement et ou de consommation. Pour les collectivités et institutions, le financement servira aux dépenses de fonctionnement et d’investissement d’une collectivité publique, d’un organisme social, ou d’une association ou fondations privées à but non lucratif (culturel, humanitaire…) ; alors que le financement professionnel, c’est-à-dire acquis par les entreprises et professionnels, sera pratique pour concevoir ou acheter une entreprise, à faire un investissement productif ou commercial et servira aux besoins d’exploitation ou financement du fonds de roulement.
Le financement professionnel
Les professionnels et entreprises ont la possibilité d’obtenir un financement de diverses façons, les sources essentielles étant les capitaux (fonds apportés par les actionnaires), l’autofinancement, et la plupart du temps le crédit (crédit professionnel). Néanmoins, dans le but d’établir les sources de financement professionnel adaptées, il est nécessaire de bien caractériser les besoins de l’entreprise. La définition de ces besoins permet d’élaborer les modes de financement : court, moyen ou long terme. En ce qui concerne les investissements, ils peuvent être financés par des crédits à moyen ou long terme : s’il est question d’immobilier, on peut envisager de financer sur des durées longues de 12 voire 20 ans, quant aux investissements mobiliers (matériels et outils de production), ils sont habituellement financés par emprunt bancaire sur 7 ans.
Les banques se trouvant être les principales sources de financements, pour arriver à décrocher un financement professionnel, trois paramètres essentiels sont pris en considération durant l’analyse du dossier : le montant de la contribution, la viabilité du projet et son adéquation avec le porteur du projet. Concernant la contribution, il est recommandé de donner une valeur minimale de 30 % des investissements, car au-delà de l’aspect purement financier, les banques en tiennent compte pour apprécier l’implication du concepteur ou repreneur d’entreprise dans son projet. Le savoir-faire du porteur de projet et ses compétences sont un point essentiel dans l’analyse du dossier pour décrocher un prêt professionnel, et elles doivent, être en adéquation avec le projet à financer.